Si l’on veut contribuer à la marche du monde, on ne réussira qu’en étant sincère et, je pense, en trouvant du plaisir dans ce que l’on fait. Au cœur de ce que j’aime faire il y a créer des choses qui racontent des histoires et puis trois outils : écouter, observer, retranscrire. Alors commence une sorte d’exploration de champs des possibles. Par ordre chronologique je dessine, j’écris, j’assemble, je fabrique, je photographie, je filme. 

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Après mon parcours dans l’école de cinéma d’animation Georges Méliès, mon film de fin d’étude et mon diplôme d’ « Artisan de l’image animée » en poche, j’ai eu envie de partir. J’avais une grande curiosité du monde et de moi dans le monde. Je voulais rencontrer des gens, affiner mon regard, me surprendre dans l’inconnu et dans l’inconfort et puis ce fameux "se sentir utile".

Deux ans de voyage, de rencontres inspirantes, de volontariat, de projets de photos et de vidéos documentaires pour des associations ou ONG. Des projets personnels en ressortent aussi comme mon second court-métrage, mêlant animation et prise de vue réelle, sur l’enfance, ses troubles et ses respirations, filmé au Maroc avec des enfants en situation précaire ou de handicap.

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Être multifacette est toujours resté avec moi. Je mets le dessin, la photo et la vidéo au service du récit, le mien ou celui des autres à petite et grande échelle. J’aime créer et développer des univers graphiques dans le domaine de la musique, de l’édition, du film, de l’entreprise ou pour soutenir des projets et des initiatives locales.

Je suis particulièrement sensible à l’éducation et la vulgarisation de la culture, à l’écologie, à la condition des femmes et l'intersectionnalité, aux mondes créés par le rêve.