FR :
Femme cinéphile et cinéaste en devenir, la place des femmes derrière la caméra ou plutôt leur manque de place m’interpelle. Mais c’est à la suite d' une certaine cérémonie des césars que je me suis sérieusement penchée sur la question.
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EN :
Femme cinéphile et cinéaste en devenir, la place des femmes derrière la caméra ou plutôt leur manque de place m’interpelle. Mais c’est à la suite d' une certaine cérémonie des césars que je me suis sérieusement penchée sur la question.
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FR :
Femme cinéphile et cinéaste en devenir, la place des femmes derrière la caméra ou plutôt leur manque de place m’interpelle. Mais c’est à la suite d' une certaine cérémonie des césars que je me suis sérieusement penchée sur la question.
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EN :
Femme cinéphile et cinéaste en devenir, la place des femmes derrière la caméra ou plutôt leur manque de place m’interpelle. Mais c’est à la suite d' une certaine cérémonie des césars que je me suis sérieusement penchée sur la question.
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FR :
Femme cinéphile et cinéaste en devenir, la place des femmes derrière la caméra ou plutôt leur manque de place m’interpelle. Mais c’est à la suite d' une certaine cérémonie des césars que je me suis sérieusement penchée sur la question.
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EN :
Femme cinéphile et cinéaste en devenir, la place des femmes derrière la caméra ou plutôt leur manque de place m’interpelle. Mais c’est à la suite d' une certaine cérémonie des césars que je me suis sérieusement penchée sur la question.
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FR :
Femme cinéphile et cinéaste en devenir, la place des femmes derrière la caméra ou plutôt leur manque de place m’interpelle. Mais c’est à la suite d' une certaine cérémonie des césars que je me suis sérieusement penchée sur la question.
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Illustratrice Réalisatrice Photographe



ENGLOUTIES
FR :
Série d'illustrations personnelle en peinture numérique sur Photoshop et texte inspiré des dessins, ou l'inverse.
Fouler de nos pas sourds l’épiderme de pierre
Sous les paupières scellées la mémoire du monde
De corps ensevelis, de puissances profondes
Géantes englouties au fond des millénaires
Larmes amères et lourdes tracent sillons salés,
L’eau jaillit et se perd en d’étranges marécages
Qui détiennent le secret, gardé au fil des âges
De Statues colossales, racines de cités
Montagnes étendues sur les vallées de nacre
Attendent l’Inconnu au bout de son errance
L’Enfant qui, de son cri, éclate le silence
Pour des siècles et des siècles, renouvelle le Sacre
EN :
Series of personal illustrations with digital painting on Photoshop. Drawings inspired by a text or maybe the other way around.
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​
It speaks of a long forgotten time where Giant women of stone were the roots of glorious cities, that now sleep on lost valleys, half buried in the ground keeping the secret.
​
Bitter tears gush out from their sealed eyelids and get lost in odd swamps and lakes. Like mountains asleep, the Holy Statues wait.
They wait for the child who'll wander on this earth, who will shout out of his lungs and break the silence, thus renewing the sacrement pulling this ancient world out of oblivion.
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"Elles disent, malédiction, c'est par la ruse qu'il t'a chassée du paradis de la terre, en rampant il s'est insinué auprès de toi, il t'a dérobé la passion de connaître dont il est écrit qu'elle a les ailes de l'aigle les yeux de la chouette les pieds du dragon. Il t'a faite esclave par la ruse, toi qui as été grande forte vaillante. Il t'a dérobé ton savoir, il a fermé ta mémoire à ce que tu as été, il a fait de toi celle qui n'est pas celle qui ne parle pas celle qui ne possède pas celle qui n'écrit pas, il a fait de toi une créature vile et déchue, il t'a bâillonnée abusée trompée. Usant de stratagèmes, il a fermé ton entendement, il a tissé autour de toi un long texte de défaites qu'il a baptisées nécessaires à ton bien-être, à ta nature. Il a inventé ton histoire. Mais le temps vient où tu écrases le serpent sous ton pied, le temps vient où tu peux crier, dressée, pleine d'ardeur et de courage, le paradis est à l'ombre des épées."
Monique Wittig, "Les Guérillères"


